Oui, ils étaient 300

"Ils sont 300, 300 soldats, 300 guerriers. Leurs casques brillent au soleil d'aout, les yeux emplis de sueurs et de sang, le leur et celui de leurs ennemis. Ils regardent venir la fin. La lance a la main, ils se preparent une derniere fois a former le carré, une derniere fois a proteger leurs camarade grace a ce bouclier si caracteristique, orné du Lambda qui designe leur cité, leur patrie, celle pour qui ils se battent.
Si ils echouent, la Grèce est perdue.

Ils sont 300 face a un demi million d'hommes.

Ô Lacedemone, pensent ils, Ô Sparte, acceuille nous en ton sein comme tes dignes enfants. Vois comment nous mourrons !
A leur tete, le roi Leonidas regarde son ennemi, le grand Perse, Xerxes, couvert de bijou, et son peuple d'esclave. La Grece, patrie de la Democratie Athenienne, de l'Egalité Spartiate, patrie de la philosophie et du regne de la Loi va disparaitre si les Perses ne sont pas contenus.

Deja leurs alliés phocéens, thebains, atheniens sont partis. Ils ne restent plus qu'eux, plus que 300 spartiates, les meilleurs guerriers de Grece. Ils restent car il est interdit a une armée de Sparte de quitter un champ de bataille sans avoir vaincu. "reviens avec ton bouclier... ou sur lui!" as t'il entendu dire une mère a son fils qui partait en guerre. Telle est la loi de Sparte.

Il sont là pour mourir, mais si les Perses sont suffisement ralentis, alors les Hellenes s'uniront et les repousseront. Ils n'ont qu'a tenir. Hier, Xerxes a envoyés ses Immortels, sa garde, ses meilleurs soldats. Ils sont tous mort. La peur est dans le coeur des perses... mais ils sont mille fois plus nombreux.

Les Perses chargent. La fin est proche...

Deux ans plus tard, apres les batailles de Salamine et Platée, les greques repoussent les perses.